Le contrôle qualité, élément crucial pour l’excellence opérationnelle

Le contrôle qualité a pour objectif de déterminer si un produit est conforme aux exigences préétablies, en permettant aux industriels de prendre une décision d’acceptation, de rejet ou de retouche d’un produit.

Le contrôle qualité permet en outre aux industriels d’accroître leur compétitivité en évitant des rappels produit coûteux, en améliorant significativement l’efficacité de la production et en réduisant drastiquement les déchets.

L’avènement de l’industrie 4.0 a quant à elle permis de développer l’automatisation du contrôle qualité grâce à la digitalisation, notamment via les solutions IIoT (Internet des Objets Industriel). Associée à une culture qualité efficace, l’automatisation du contrôle qualité contribue à la satisfaction client dans un environnement de plus en plus exigeant et concurrentiel.

Contactez-nous 

Les enjeux du contrôle qualité dans l’industrie

Dans l’industrie moderne, le contrôle qualité ne se limite plus à une simple vérification de conformité aux normes et régulations. Il est devenu un pilier stratégique pour toute entreprise souhaitant se démarquer par l’excellence de ses produits.

Le contrôle qualité est le garant de la prévention des erreurs et de l’optimisation opérationnelle. En détectant les dérives dès leur apparition, il permet la mise en place d’actions correctives efficaces qui renforcent la fiabilité des processus industriels.

Le contrôle qualité assure la traçabilité et l’historisation des contrôles grâce à la collecte de données à chaque étape du cycle de production. Cette traçabilité complète permet aux industriels de démontrer facilement leur respect des normes en vigueur.

La digitalisation des contrôles permet également de supprimer les formulaires papier, réduisant les erreurs de saisies manuelles et la durée des contrôles.

Le contrôle qualité permet donc aux industriels de répondre aux exigences de qualité et de conformité des produits et de contribuer ainsi à l’excellence opérationnelle.

Les points clé de la qualité dans l’amélioration continue : 

Maîtriser la qualité pour une usine implique de déployer des points de contrôle aux différentes étapes de son processus de fabrication : en amont, lors de la réception des matières premières et des composants, en cours de production et à la fin du processus de production.

Les contrôles qualité peuvent être réalisés manuellement, les opérateurs déclarent : les mesures prises (poids, diamètre, épaisseur, …), si l’aspect du produit ou le rendu visuel est accepté ou non.

Ces contrôles peuvent également être automatisés, par le biais de capteur ou d’IoT, le logiciel se connecte aux moyens de contrôles (pied à coulisse, balance, machine 3D, …) et récupère en automatique les mesures relevées.

Cette démarche permet de s’assurer du respect des critères qualité tout au long de la fabrication.

En cas de contrôle non-validé ou de valeurs situées en dehors des tolérances, des alertes peuvent être envoyées (mail, SMS…) afin d’informer les équipes d’un dysfonctionnement. Pour aller plus loin, un verrou qualité peut être paramétré afin de bloquer la production au bout de X contrôles non validés ou d’écart trop important par rapport au seuil défini.

Par une connaissance en temps réel des dérives qualité, il est possible d’intervenir rapidement pour limiter les pertes.

Lorsque qu’un incident ou un défaut de qualité est identifié, il est essentiel, dans une démarche d’amélioration continue, d’effectuer un traitement systématique et rigoureux du problème. Ce traitement commence par l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action efficace pour gérer la non-conformité. Celui-ci inclut non seulement la résolution immédiate du problème, mais aussi une analyse approfondie de sa cause racine. Cette analyse permet d’identifier les facteurs contributifs potentiels qui peuvent inclure la matière première, les méthodes employées, les conditions environnementales, ou d’autres éléments du processus de production.

Pour faciliter cette analyse, il est souvent utile d’enrichir le dossier de non-conformité avec des documents, des photographies, ou même des vidéos qui illustrent clairement le problème. Les commentaires et annotations des collaborateurs impliqués ajoutent également une perspective qui peut conduire à une compréhension plus complète de la situation. Cette approche collaborative assure que toutes les facettes du problème sont explorées.

La documentation précise et détaillée de chaque étape du processus de gestion des non-conformités soutient la traçabilité, renforce la transparence, et permet d’assurer que des leçons sont tirées de chaque incident. Celles-ci peuvent par la suite être intégrées dans des formations internes pour éviter la répétition d’erreurs similaires.

En appliquant une gestion structurée et basée sur la cause première, cette fonction joue un rôle crucial dans la réduction significative du taux de non-qualité.

Le SPC (Statistical Process Control), ou contrôle statistique des processus, est une méthode cruciale de gestion de la qualité qui s’appuie sur des outils statistiques pour surveiller, analyser et contrôler les processus de fabrication en temps réel. Son objectif principal est de garantir que les processus opèrent de manière stable et prévisible, produisant ainsi des produits conformes aux spécifications des clients. Dans cette logique proactive, le SPC se concentre sur la prévention des défauts, offrant ainsi une approche plus efficace que la seule correction des erreurs après qu’elles se soient produites.

Les contrôles s’effectuent généralement par échantillonnage à intervalle régulier, que ce soit toutes les heures, toutes les X pièces produites, ou selon un autre rythme défini par la criticité du processus et les ressources disponibles. Ce contrôle statistique permet de détecter les variations dans le procédé, discriminer celles qui relèvent de causes communes (variations naturelles) de celles qui témoignent de causes spéciales (anomalies à corriger).

Cette démarche contribue significativement à la réduction des rebuts, en permettant une intervention précoce avant que tout défaut n’évolue en non-conformité, souvent coûteuse pour l’entreprise en termes de temps, de ressources et d’insatisfaction client. En plus de cette prévention des défauts, le SPC contribue à l’amélioration continue des processus. En effet, l’analyse des données collectées permet d’identifier des opportunités d’optimisation du process, de réduire la variabilité et d’augmenter la productivité, ce qui renforce la compétitivité de l’entreprise et améliore la satisfaction client globale.

Pour assurer un suivi précis et pertinent de la qualité, il est impératif de s’appuyer sur des outils d’analyse fiables tels que les cartes de contrôle. Ces cartes, qui sont des graphiques élaborés, permettent de visualiser les résultats de contrôle (comme le poids, la mesure, la température, etc.) au fil du temps, exposant ainsi de manière claire les éventuels écarts par rapport aux normes établies.

Intégrées au sein de la démarche SPC (Statistical Process Control), ces cartes sont essentielles pour déceler rapidement toute dérive dans le processus de fabrication. Elles facilitent l’identification des tendances, cycles ou anomalies qui pourraient indiquer des problèmes potentiels nécessitant une intervention corrective. Les cartes de contrôle permettent ainsi non seulement de maintenir la qualité à un niveau élevé, mais aussi de réduire les variations indésirables dans le processus.

Une fois que le processus a été évalué et jugé stable grâce à ces outils, il est possible de mesurer sa capabilité. Cette étape cruciale consiste à déterminer dans quelle mesure le processus peut respecter les spécifications des clients. Pour ce faire, deux indices statistiques clés sont utilisés :

  • L’indice Cp (Capability Potential) mesure la capabilité potentielle d’un processus, en évaluant son aptitude à produire des résultats conformes si le centre du processus est parfaitement aligné aux spécifications.
  • L’indice Cpk (Capability Index) offre une mesure plus réaliste, car il tient compte à la fois de la variabilité et du centrage du processus par rapport aux spécifications. Ainsi, il donne une indication précise de la capacité du processus à produire des pièces conformes dans des conditions réelles.

L’utilisation de ces indices permet aux gestionnaires de qualité de juger si un processus est, non seulement, théoriquement adapté mais aussi opérationnellement apte à répondre aux attentes des clients. Un processus avec un Cpk faible nécessitera probablement un ajustement pour réduire sa variabilité ou recentrer son fonctionnement, évitant ainsi les coûts et pertes associés aux non-conformités.

Le contrôle qualité dans l’aéronautique 

Notre démarche MES était avant tout de sécuriser les opérateurs : avoir un outil d’acquisition de données qui permet de mettre des verrous sur le plan de la qualité. Lorsqu’une pièce non conforme est déclarée, ou lorsqu’une pièce n’a pas été prélevée, la production se bloque automatiquement.  

Grégory Huyart, Responsable secteur procédés spéciaux 

 

On discute ?

Alpha-3i a plus de 25 ans d’expérience dans la mise en œuvre de logiciels MES. Aujourd’hui plus de 400 sites industriels utilisent nos solutions.

Nous connaissons votre secteur d’activité, vos problématiques et vos enjeux, appuyez vous sur notre expertise pour la mise en place d’un logiciel MES modulaire, personnalisable et intégré à votre SI.

Vous vous demandez toujours si notre solution est faite pour vous ?
Demandez une démo et explorez toutes ses possibilités.

Le logiciel de contrôle qualité en questions pour un passage à l’industrie 4.0 réussi.

Qu'est-ce que le contrôle qualité ?

Le contrôle qualité est un ensemble de procédures et de mesures mises en place pour garantir que les produits fabriqués répondent aux spécifications et aux attentes des clients. Il consiste à inspecter et à tester les caractéristiques des produits à différentes étapes de la production pour détecter les défauts et les corriger avant que les produits n’atteignent le client. Le contrôle qualité vise à améliorer la satisfaction du client, à réduire les coûts liés aux défauts et à assurer la conformité des produits aux normes établies.

Comment choisir son logiciel de contrôle qualité ?

Le choix d’un logiciel de contrôle qualité dépend de plusieurs facteurs clés :

  • Fonctionnalités : Le logiciel doit offrir les fonctionnalités adaptées à vos besoins, telles que la gestion des non-conformités, l’analyse statistique, la traçabilité, et la gestion documentaire.
  • Compatibilité : Assurez-vous que le logiciel est compatible avec vos systèmes actuels et peut s’intégrer avec d’autres outils de gestion utilisés dans votre entreprise.
  • Facilité d’utilisation : Un logiciel intuitif est essentiel pour favoriser l’adoption par les employés et minimiser le besoin de formation intensive.
  • Scalabilité : Le logiciel doit pouvoir évoluer avec votre entreprise, en s’adaptant à une augmentation du volume de production ou à de nouvelles exigences réglementaires.
  • Support technique et maintenance : Vérifiez la disponibilité du support et de la maintenance pour garantir une utilisation sans heurts du logiciel.
  • Coût : Considérez le coût total, y compris la licence, l’installation, la formation et la maintenance.
Pourquoi déployer une solution de contrôle qualité ?

Déployer une solution de contrôle qualité apporte de nombreux avantages :

  • Amélioration de la qualité des produits : En identifiant et corrigeant les défauts plus tôt dans le processus, vous assurez une meilleure qualité des produits finis.
  • Réduction des coûts : Moins de défauts se traduisent par moins de rebuts, de reprises et de pertes, ce qui réduit les coûts de production.
  • Conformité réglementaire : Un logiciel peut aider à garantir que vos produits respectent les normes et réglementations de l’industrie.
  • Amélioration de l’efficacité : L’automatisation de certaines tâches permet de gagner du temps et de réduire les erreurs humaines.
  • Satisfaction client : Une meilleure qualité et des produits conformes mènent à une plus grande satisfaction du client et à la fidélisation.
Comment fonctionne un logiciel de contrôle qualité ?

Un logiciel de contrôle qualité fonctionne en plusieurs étapes :

  • Collecte de données : Le logiciel recueille des données à partir des processus de production, des inspections, et des tests, souvent en temps réel.
  • Analyse des données : Il utilise des outils d’analyse statistique pour identifier les tendances, les anomalies, et les non-conformités.
  • Gestion des non-conformités : Le logiciel permet de documenter, suivre et gérer les non-conformités, en assignant des actions correctives et préventives aux responsables concernés.
  • Rapports et tableaux de bord : Il génère des rapports et des tableaux de bord qui offrent une visibilité sur la performance de la production, permettant une prise de décision éclairée.
  • Documentation et traçabilité : Il assure une traçabilité complète des produits et des processus, stocke les documents et les certificats de conformité pour un accès facile et une conformité réglementaire.
  • Intégration : Le logiciel s’intègre souvent avec d’autres systèmes d’entreprise comme les ERP pour une cohérence des données à travers l’organisation.

Nous contacter